Le lac
L'usage principal de ce réservoir d'eau est le soutien d'étiage de la rivière Rupt de Mad, qui, depuis 1971, est la principale ressource en eau potable de la ville de Metz.

Ces ouvrages ont étés construits en 2 étapes : 1971/1972 (cote 227,40), puis surélévation à la cote 230,40 pour Marmont et 229,40 pour Chevaliers en 1976/1977, suite à une étude de l'OREAM, qui a permis d'intégrer la retenue au projet d'équipement du Parc Régional de Lorraine.

Parallèlement à la mise en eau (500 hectares en 1976), les études menées permettaient de proposer en 1977 un programme global d'équipements et d'aménagements des rives, et une ouverture en tant que base de loisirs en 1979.

Inclus dans le Parc naturel régional de Lorraine, le lac de Madine s’inscrit dans la plaine de la Woevre, entité biogéographique caractérisée par des couches d’argile pouvant atteindre une profondeur de 100 mètres. Cette plaine marécageuse et forestière fut progressivement asséchée par la création de chenaux et d’étangs piscicoles qui ont été réalisés entre les XIIe et XVIe siècles par des moines soucieux d’améliorer la salubrité du secteur.
La profondeur moyenne est de 2,5 mètres et la plus importante avoisine 11 mètres. Il y a quelques petites îles pour agrémenter le tout et toutes les zones ne sont pas accessibles, certaines étant classées en réserve naturelle. Il a une forme particulière, très ramifiée, qui offre à la fois un centre de bonnes dimensions, mais aussi toute une série de bras, dans lesquels la végétation sauvage forme de vrais petits fjords.
Ci-dessus le lac avant sa mise en eau en 1977 (merci à Rémy Millet pour le document).